Bonjour à tous, les festivités de Samhain laissent un doux parfum de fête derrière elles  et j’espère que vous avez tous profité de cet instant Magique qu’est le nouvel an des Anciens Celtes.

 

Ce mois-ci, après de nombreux mois d’absence de certains produits, j’ai le plaisir de vous annoncer le retour tant attendu de la Bomba, des Balais de Sorcière et de l’Hypocras.

 

Avec le retour de ces produits, j’ai décidé de vous parler de la purification du lieu de vie et de l’espace sacré, un sujet sur lequel j’ai souvent été questionné le mois dernier et qui est indispensable afin de se sentir en harmonie dans notre demeure et notre lieu de pratique.

 

Ces outils permettent de libéré le corps et l’esprit des éventuelles énergies négatives que l’on ramène à la maison en les transportant au travers des tracas de notre vie quotidienne ou tout simplement pour préparer un lieu à recevoir une charge avant la pratique d’un rituel.

Gilles nous fera découvrir les vertus protectrices du Houx au travers ces origines et la tradition, peut être un bon moyen de protéger son extérieur.

 

Vous l’aurais compris la newsletter de ce mois-ci aura pour thème la Purification et la Protection; deux termes qui me semble indispensable pour se préparer à faire face à cette période obscure que nous allons traverser prochainement.

 

En corrélation avec le sujet, je profiterais de vous parler de la Tourmaline noire, une pierre qui fait partie des principales pierres de protection en lithothérapie.

 

N’oublions pas non plus que l’Automne et l’Hiver ont également du bon, nous pouvons nous recentrer, apprendre de nouvelles connaissances et pratiques au travers d’ouvrages, penser à nos proches…

 

J’espère que ces quelques lignes vous apporteront Harmonie et Magie dans votre vie et que cela aidera ceux qui cherchent un peu de Lumière.

 

Je vous souhaite bonne lecture de cette lettre en espérant de tous cœur qu’elle vous plaira.

Gaëlle

Légendes & Balai de Sorcière :

 Je sais que beaucoup d’entre vous les attendez avec impatience, et je suis heureuse de vous annoncer le retour des balais de Sorcière Artisanaux sur la boutique.

 

Le Traditionnelle balai de Sorcière est consacré à la fois à la Déesse et au Dieu; il permet de nettoyer l'espace sacré du cercle magique avant de commencer un rituel.


Par ce geste, le praticien chasse et nettoie les énergies négatives et prépare son espace à recevoir une "charge" qu'il déterminera lors de son rituel.


Le mini-balai appelé "besom" servira selon le même principe, à balayer l'espace sacré du sanctum ou de l'autel avant tout travail magique.

 

Qui n’a pas cette image de la Sorcière se rendant au sabbat en volant sur un Balai…


Je suis désolée ceux-ci ne vole pas; mais peut être que cette légende trouve ses racines dans l’histoire…

 

On trouve la mandragore dans la composition d’un grand nombre d'onguents utilisés par les Sorcières et une croyance très répandue aux XVIe et XVIIe siècles, voulait que les sorcières s'enduisent le corps d'un onguent avant de s'envoler au sabbat.


Elles s'y rendaient à cheval sur un balai ou une fourche, enduits eux aussi d'onguent … de Mandragore.

 

La mandragore est depuis l'antiquité entourée de nombreuses légendes et croyances, et les Anciens lui attribuer des vertus magiques des plus extraordinaires.


C’est par ailleurs ainsi que la légende des Sorcières qui volent sur leurs balais est née.

 

A savoir qu’à l’origine le balai est destiné à purifier un lieu de ses mauvaises ondes et les Sorcières se devaient de l’emporter au rassemblement.

 

Mais lors des fêtes de Sabbats, les Sorcières s’enduisaient tous le corps de cette onguent à base de Mandragore; et en raison de sa composition chargée en alcaloïdes psychotropes assimilable par voie cutanée; les sorcières laissaient place à leurs hallucinations et se retrouvées prises de démangeaisons au niveau de l’entre jambe; d’où le fait d’enfourcher le balai et de laisser place aux gémissements et rires démoniaques.

 

Le Houx :

De tout temps, on aura volontiers accordé au houx un rôle symbolique, spirituel et magique, bien plus que strictement médicinal. Il a bien été employé comme tel, mais on ne peut dire que cela soit sa vertu prioritaire. Bien qu'il ait été dit que le houx jouissait d'une réputation néfaste chez les peuples latins, Pline n'hésite pas à mentionner qu'on plantait des houx à proximité des maisons afin de les protéger des maléfices (autrefois, on fabriquait les poignées de porte en bois de houx afin de souligner cette caractéristique magique de protection). Il possède donc une fonction similaire au genévrier, autre arbuste dont les aiguilles dissuasives repoussent et éloignent. S'il a été sacré et protecteur pour les peuples anglo-saxons, il est plante maléfique pour d'autres. En réalité, il incarne à merveille ces deux aspects, tant maléfique que bénéfique. Il offre des signatures antagonistes qui ne sont finalement qu'une simple question de point de vue mettant en évidence la versatilité des opinions à son sujet.

 

On l'a lié à la force de par sa longévité particulièrement étendue pour un arbuste (300 ans et plus). Ses feuilles semper virens lui attribuent de facto une symbolique d'éternité, comme c'est le cas de nombreuses autres plantes aux feuilles persistantes telles que le laurier, le lierre, le buis, l'if..., ce qui fait écho à ce qui se disait en Rome antique : le houx est symbole de vie nouvelle.

 

Bien que symbolisant l'agressivité du fait de son feuillage épineux, le houx âgé prend un tout autre aspect. En effet, avec le temps, ses épines disparaissent. Ne subsistent alors plus que des feuilles lancéolées portant chacune un unique éperon à la pointe, vestige de son agressive jeunesse, tandis qu'un houx plus jeune conserve plus drues ses épines, quand bien même on aura observé qu'elles sont plus coriaces qu'à l'accoutumée durant l'hiver. A cela, il y a une excellente raison : le houx, espèce toujours verte, est l'une de ces rares plantes pouvant offrir pâture aux animaux herbivores durant l'hiver. Afin de mieux s'en protéger, les feuilles du houx deviennent plus coriaces à cette saison, problème que n'a pas un houx plus ancien. Sa forte stature peut lui permettre d'être plus clément vis-à-vis de ces animaux puisqu'ils ne représentent plus le même danger pour lui.

 

Dans le langage des fleurs, le houx représente l'insensibilité, le caractère mauvais ou repoussant de quelqu'un, la résistance face à l'amour. C'est un ensemble de symbole que l'on retrouve dans la pratique des « mais d'amour », qui sont chacun la représentation symbolique d'une jeune fille, mais aussi le « jugement public du groupe de garçons sur la vertu et le pouvoir de séduction de chaque fille ». De tels mais décorés de houx par les garçons pouvaient tout aussi bien représenter le caractère valeureux d'une jeune fille, que l'attitude acariâtre d'une autre. Par ailleurs, les demoiselles utilisaient les feuilles de houx comme oracle, à l'instar de la marguerite. « Pour savoir si elles se marieront, les jeunes filles peuvent interroger les feuilles de houx. Elles touchent successivement chacune des épines jusqu'à avoir fait le tour de la feuille en disant en même temps qu'elles piquent leur doigt : fille... femme... veuve... nonne... ».

 

De là à faire du houx un symbole d'amour éternel, il n'y a qu'un pas, lui dont la témérité martienne pousse au combat – on fabriquait des lances avec du bois de houx – ou à la punition : à l'aide de rameaux de houx, on confectionnait des balais dont on se servait autrefois comme martinet. On appelait ces engins de torture des houssoirs, terme qui donnera le verbe houspiller. Le houx est donc aussi l'image de la cruauté. S'il offre un refuge aux oiseaux qui nidifient entre ses branches épineuses, les mettant par là même à l'abri des prédateurs, on a tiré de son écorce une glu qui, comme celle du gui, a été utilisée pour capturer les... oiseaux ! Il offre aussi le couvert pour les merles et les grives grâce à ses baies rouge vif qui persistent tout l'hiver. La générosité du houx à leur égard s'exprime à travers le fait que même le vent ne fait pas tomber ces baies, ce qui rend leur consommation plus aisée pour les oiseaux.

 

Il est bien difficile aujourd'hui de se douter de ce que dissimule celui dont on pare encore les maisons à l'approche des fêtes de fin d'année, le même encore qui orne la traditionnelle bûche de Noël. Le houx, qu'il décore ou qu'il soit décoré, est activement recherché à cette période de l'année. Une attitude qui ne tire pas seulement son origine dans le caractère ornemental du houx. En effet, placer des rameaux de houx dans les maisons, en suspendre aux portes et aux fenêtres, tout cela est un héritage de coutumes païennes dont certaines ont été rapportées par Plutarque, c'est dire si ça ne date pas d'hier. Au XIX ème siècle, on faisait encore appel au pouvoir protecteur du houx en répétant les antiques traditions.


Gilles Gras / [Books of ] Dante

La Tourmaline Noire:

Nettoyant Spirituel: La Bomba : Une odeur de Sainteté…

Extrait du livre « Purification, Principe et méthodes » d’Arnaud Thuly des éditions de l’Alliance Magique

 

 

En espérant de tous cœur que cette lettre vous plaise, n’hésitez pas à venir consulter la boutique pour plus d’informations, ou découvrir toutes les nouveautés que nous avons mises en place. Si vous souhaitez que je traite d’un sujet en particulier pour une prochaine News, n’hésitez pas à nous le faire savoir.

 

Je vous souhaite à tous une excellente semaine

Gaëlle

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 Nos produits ne remplacent ni la médecine ni les médicaments. Les informations thérapeutiques leurs étant associées sont données à titre purement indicatif des utilisations des pierres à travers les âges et les civilisations.