Bonjour à tous

L’automne est enfin  là, une saison que j’affectionne énormément tant pour son calme que pour le magnifique spectacle que nous offre la nature avant de s’endormir ; elle change chaque jour en se parant de rouge, d'orange et de jaune, une pure merveille qui nous rappelle aux douceurs de l’Hiver approchant.

Dans la lettre de ce mois-ci, Gilles nous parlera du Lierre au feuillage  persistant, symbole de la vie au cœur de l'hiver.

Aussi, à la fin de ce mois (31 Octobre), nous allons nous préparer à fêter le sabbat de Samhain. Cette fête sacrée est la plus importante, car elle marque la fin de l'année et le début de la suivante, c'est le nouvel an Sorcier, l'éternel recommencement symbolisant le cycle de la Vie.

Méditation et introspection, Samhain nous permet de faire un point sur l’année passée et ainsi de devenir meilleur, en faisant en sorte de nous débarrasser des aspects négatifs de notre vie.

Il est également important de saluer nos proches disparus, de les remercier de veiller sur nous.

Beaucoup de nouveautés et de retour en stock sur la boutique ce mois-ci...  Entre autres plusieurs ouvrages, afin d'agrémenter les longues soirées d'hiver qui sont à nos portes.

Je vous souhaite une belle nuit de Samhain

Traditions & Sabbats, un rythme, un Art de vivre :


Initiatique et magique, la roue de l’année fondée sur la conscience de la Terre et la vénération de la nature est un calendrier agraire qui épouse le rythme des saisons, le cycle de la lune et de la vie.

Cette tradition qui, je pense, peut être considérée comme un véritable art de vivre en osmose avec la nature, offre l’opportunité à quiconque de considérer la nature comme la manifestation du divin. L’apprentissage des saisons et de ce qu’elles nous offrent contribue au développement spirituel de la personne et à l’amélioration du monde dans lequel nous vivons.

 

Vivre au fil des saisons nous permet d’apprendre à connaître et utiliser les énergies naturelles qui nous entourent et qui, associées aux Arts Magiques et à la spiritualité, nous permettent d’opérer les changements voulus, tant dans nos vies personnelles que dans l’élaboration de nos rituels.

 

La tradition comprend 21 célébrations correspondant à quatre sabbats majeurs (Samhain, Imbolc, Beltane et Lughnasadh), et quatre sabbats mineurs (Yule, Ostara, Litha, Mabon) qui correspondent aux solstices et aux équinoxes.

 

Ensuite, les esbats correspondent aux douze ou treize nuits de pleine lune. La lune est le symbole de la Déesse dans la tradition Wiccane, mais est également, lorsqu'elle est pleine, le moment où ces énergies sont au plus haut, et permet la réalisation de tout type d’invocation de magie blanche, de développer ses pouvoirs psychiques, d'accroître ses facultés ; elle est propice aux rêves et à la voyance...

 

 C'est également le moment des consécrations et des purifications.

En magie, la Lune exerce aussi son influence en fonction des différentes phases qu’elle occupe.

En Lune croissante, c'est le moment idéal pour attirer les énergies positives. Toute la magie de prospérité, de réussite et de vitalité se pratique en Lune montante. Toutes les invocations seront donc positives et les sortilèges seront destinés à attirer les choses vers vous, et ce dans différents domaines.

 

On profite de l'influence de la Lune décroissante pour éliminer des influences négatives, conjurer un mauvais sort, rompre avec de mauvaises habitudes, procéder aux exorcismes et bannissements.

 

D'une façon générale, on dit que l'on construit pendant la Lune croissante et que l'on détruit pendant la Lune décroissante. C'est l'une des grandes règles de la magie.

Vivre en harmonie avec la nature en arpentant les saisons nous permet de découvrir différentes plantes et d'apprendre à s’en servir. On préférera peut-être certains types d’exercices ou rituels à d’autres, en fonction de la saison.

 

Selon cette tradition et les légendes aux racines spirituelles qui en découlent, les sabbats sont célébrés dans des lieux mystiques et retirés, prennent naissance à la tombée de la nuit pour finir à l’aube.

Un cercle de pierre, un feu, une danse…. On y vient pour s’échanger les recettes, onguents, potions, confectionnés avec de simples végétaux et des pierres. On y apprend les incantations nécessaires au bon fonctionnement des remèdes traditionnels. L’espace d’un moment, le temps s’arrête.

 

  S'inspirant de traditions plus anciennes pour maintenir le bel enthousiasme de l'été chaque jour de l'année et jusqu’au cœur de l'hiver, les sabbats nous permettent de prendre conscience de notre corps, mais aussi notre esprit, qui  fonctionne en symbiose avec les cycles de la nature. Il convient de bien les comprendre et de connaître leurs particularités pour vivre avec l'énergie du moment et ne pas lutter contre le sens naturel de la vie qui influence notre organisme et notre comportement.

 

Il serait réducteur de qualifier les sabbats de moments sacrés, car dans une vision païenne de la vie, il n'existe ni instant profane ni instant sacré.

 

Chaque instant est sacré.

 

 Les sabbats nous content l'histoire de la Déesse et du Cornu, l’histoire se répète et symbolise les changements s'opérant dans la nature ; changements durant lesquels de grandes forces se mettent en mouvement. Ce sont ces forces qui sont garantes de la fertilité de la vie et qui vont la régénérer.

 

Les sabbats sont également d'ordre initiatiques, car leur célébration nous ouvre aux changements s'opérant dans la nature et en nous, nous donnant ainsi accès à l'harmonie dans nos vies et nous offrant la sérénité.

 

 Bien entendu, cette harmonie n'acquiert pas par le parcours d'une seule Roue des Saisons, elle nécessite de nombreuses années durant lesquelles la Sorcière et le Mage pénètrent graduellement les différents symboles mis en place dans les rites, s'élevant ainsi vers une forme de conscience spirituelle plus élevée.

Le lierre

Parce qu'on a longtemps cru qu'il parvenait à étouffer l'arbre qui lui sert de support, on a dit du lierre qu'il était non seulement un parasite mais aussi une espèce envahissante, un crampon en somme.

 

Pourtant, de crampons, il en dispose. Il s'agit de petites radicelles qui lui permettent d'agripper le support contre lequel il rampe. Ce en quoi son nom latin, Hedera, nous renseigne. Il provient du verbe haereo qui veut dire « attacher », un terme que l'on pourrait même rapprocher du mot celte hedra, corde.

 

Ces crampons ne sont pas des suçoirs qui aideraient la plante à puiser dans les réserves nutritives de l'hôte vampirisé.

Sans compter que les supports qu'affectionne le lierre ne sont pas toujours d'autres végétaux, cela peut être un rocher, un poteau, le mur d'une maison... Mais, parce qu'il embrasse son support, on aura dit du lierre qu'il évoque les liens amicaux et amoureux. Le lierre est attachement et fidélité, mais il est aussi enlacement et sensualité.

 

Contrairement au houx martien, le lierre, tout en courbes et circonvolutions, est typiquement féminin ; de par ses attitudes serpentiformes, il évoque, au-delà de la sensualité, la sexualité. C'est une plante qui a un évident rapport avec les rites nuptiaux. Par exemple, en Grèce antique, les couronnes nuptiales des jeunes mariés étaient constituées de rameaux de lierre, alors qu'en Écosse, « une fille qui mettait une feuille de lierre dans son corsage devait rencontrer son futur époux » en rêve.

 

Dans le domaine prédictif, il est aussi dit que le lierre jouait le rôle d'oracle sentimental : « Celui que l'on surnomme ''courroie de Saint-Jean'' jouait surtout le rôle d'oracle de guérison par l'intermédiaire d'une tireuse de saints.

 

Voici comment procéder : après avoir ramassé une tige de lierre terrestre, il faut écrire sur chacune de ses feuilles autant de noms de saints que la tige porte de feuilles. On la dépose ensuite dans un verre d'eau bénite. Le lendemain, c'est la feuille qui a le plus blanchi qui désigne le nom du saint à invoquer et, par voie de conséquence, la nature du mal dont souffre le patient.

 

Parfois, on procédait de façon légèrement différente : on se contentait de jeter les feuilles portant les noms de saints dans une fontaine. La première feuille qui venait à couler indiquait le saint guérisseur ».

Le lierre peut parfois tendre vers des aspects plus sombres, comme en atteste la pratique qui consistait à jeter du lierre sur les cercueils des jeunes filles mortes vierges. Mais, au-delà de ce funeste exemple, il faut savoir que le lierre était employé par les Celtes en magie des liens, autrement dit, en magie liante, plus particulièrement dans le domaine amoureux (on faisait de même en Chine où le lierre permettait d’attacher une femme à son mari).

 

Souvenons-nous que le lierre, liant, provient du verbe latin haerere qui veut dire lier, fixer, arrêter, paralyser. Il peut alors être mis en corrélation avec le dieu gaulois de la parole, de l’éloquence, du verbe magique, Ogmios, que l’on retrouve en Irlande sous le nom d’Ogma (parfois Ogme), un dieu que l’on crédite de la création de l’ogham, cet alphabet si particulier constitué de petites branches de différentes espèces végétales et gravées chacune d’un symbole.

 

C’est sans surprise que l’on apprendra que l’un de ces oghams est fabriqué avec du bois de lierre : Gort. Il nous renvoie à la spirale et au labyrinthe. Il implique transformation intérieure, quête et interrogation. « Rappelons qu’hedera, le lierre, vient du latin haereo, haerere : ‘’être attaché, fixé, arrêté’’. De la même racine vient haeresco, ere : ‘’s’attacher, s’arrêter’’ ainsi que haesito, are, ‘’être embarrassé, s’arrêter, hésiter’’, d’où provient le verbe français hésiter ». L’ogham Gort peut donc être le signe d’une nécessité de recherche intérieure mais aussi de stabilisation,

voire de renoncement, histoire de faire le point et de réfléchir avant d’opter pour un choix parmi d’autres.

 

Ensuite, la persistance du feuillage du lierre amènera à considérer le lierre comme un symbole de la vie au coeur de l’hiver, à l’image du gui et du houx, par exemple. Il est donc aussi symbole de constance et de persévérance et c’est tout naturellement qu’on le retrouve chez les Celtes lors de Jul qui célèbre le solstice d’hiver, en particulier à travers la figure de Dagda dont le chaudron d’immortalité et de résurrection est empli d’inépuisable.

 

Gilles Gras / [Books of] Dante

Sabbat de Samhain

Le Sabbat de Samhain se déroulera la nuit du 31 Octobre, et est connu par la plupart des personnes comme «veille de la Toussaint » ou encore « Halloween ». Mais cela est bien plus qu’une simple fête aux allures de carnaval ou une journée où il faut fleurir les tombes.

 

Samhain est le plus connu des grands sabbats Païens ; en effet cette fête sacrée est la plus importante des sorciers, car elle marque la fin de l'année et le début d'une autre, un éternel recommencement symbolisant le cycle de la Vie et considéré comme le nouvel an des Sorciers.

 

Le jour de Samhain à pour particularité d’être la période de l’année ou la séparation entre le monde des vivants et celui des Morts est très mince ; c’est pourquoi l’on pratique plus particulièrement ce jour la Divination. Le cérémonial de Samhain vise à honorer nos Ancêtres et à établir un contact avec nos disparus, considérés comme source de conseil, de sagesse et d’inspiration, car pour la traversée de la période obscure qui s'annonce, il nous faudra une lumière qui éclaire nos pas, nous guide et nous inspire.

 

Les Celtes pensaient que c’était la nuit idéale pour que les esprits, mais aussi les Démons et les monstres… reviennent sur Terre. Il était coutume de se déguiser afin de passer inaperçu, déguisements effrayants et vivres à profusion marquaient des festivités débutant à la nuit tombée, cela ayant pour but de passer auprès des morts pour l’un des leurs, et visant à s’attirer leurs bonnes grâces et à les dissuader de ne pas saccager les récoltes.

 

Les Citrouilles d’Halloween, appellées «Jack-o’-lantern» en Anglais sont de tradition écossaise. Dans les îles Britanniques, on utilisait communément des navets plutôt que des citrouilles.

 

Ces citrouilles sont sculptées et illuminées de l'intérieur par une bougie, sont  réputées faire peur aux mauvais esprits qui voudraient tourmenter les vivants, et guider les esprits qui viennent en paix, pour lesquels on dresse la table afin qu'ils puissent se restaurer.

L'origine de Jack o' lantern.

Les Jacques à la lanterne doivent leur origine à un conte Irlandais "Jacques le radin"

Jacques un homme chargé de péchés était tellement ivre une nuit que son âme a quitté son corps.

Lorsque le diable lui apparût pour la lui réclamer, Jacques le supplia de le laisser boire une dernière lampée.

Le diable accepta à condition de boire lui aussi.

 Jacques persuada le diable de se changer en pièce d'un sou afin de payer les boissons puis dessina prestement une croix sur la pièce emprisonnant ainsi le diable à l'intérieur.

En échange de sa liberté le diable accepta de laisser Jacques tranquille durant une année de plus.

Lorsque le diable revint une année plus tard, Jacques réussi à le persuader de grimper à un pommier et traça une croix sur le tronc; il obtint du diable la promesse qu'il ne l'importunerait plus jamais en échange de sa délivrance.

Cependant lorsque Jacques mourut, Dieu ne voulut pas le laisser entrer au paradis et il fut donc condamné à errer sur terre pour toujours.

Il supplia qu'on lui laisse une petite braise de l'enfer afin d'éclairer son chemin et pour plus de sûreté, il la plaça dans un navet évidé.

 

 

En espérant que cette lettre vous plaise et quelle laissera un peu de Magie dans vos cœurs et vos esprits.

N’hésitez pas à venir consulter la boutique pour plus d’informations, ou pour découvrir toutes les nouveautés que nous avons mises en place. Si vous souhaitez que je traite d’un sujet en particulier pour une prochaine News, n’hésitez pas à nous le faire savoir.

 

Je vous souhaite à tous une excellente semaine

  Gaëlle

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