Bonjour à tous. 
 
Voilà la fin des vacances, et avec la rentrée, le retour plus ou moins difficile à la réalité... L’Automne est sur le point de frapper à nos portes
et la nuit regagne doucement du terrain, avançant vers l'équinoxe et le Sabbat de Mabon.  

La nature se prépare jour après jour au repos hivernal qui approche, c’est le moment d'achever ce que nous avons commencé. 

 

C’est aussi le bon moment pour commencer une démarche personnelle de thérapie ou d’apprentissage et avancer ainsi dans la connaissance de soi.  

A mesure que les jours raccourcissent, la fatigue se fait sentir et nous fonctionnons un peu plus au ralenti. 

 

Ce mois-ci j’aborderais donc le sujet de l’Anhydrite violette de Madagascar pierre rare qui apporte l’équilibre et la stabilité.

Gilles nous parlera du hêtre symbole de matrice et de son ogham « Phagos » qui a pour commandement de (se) soigner, de remonter, de repérer les thèmes qui se répètent afin de pouvoir les corriger, d'inverser, etc.

Sébastien quant à lui nous parlera de l’Oliban cet encens incontournable adapté pour toute cérémonies ou prières peu importe vos croyances et pratiques.

 

Enormément de nouveautés et de retour en stock sur la boutique ce mois-ci, mais je préfère vous laisser découvrir car ce n’est pas le but de cette lettre.

 

Nous vous souhaitons une bonne lecture ainsi qu’un merveilleux sabbat de Mabon.  

 

L’Anhydrite de Madagascar (Par Gaëlle)

L'Anhydrite est un minéral correspondant au sulfate naturel de calcium anhydre.

Son nom vient du grec "anhydros" qui veut dire sans eau, par opposition au gypse, qui lui en contient.

L'anhydrite violette peut soutenir et renforcer le corps sur le plan physique.

Il le fait en favorisant l'acceptation du corps physique comme véhicule temporaire pour l'âme, qui est éternelle.

L’anhydrite nous enseigne à accepter toutes les expériences de la vie, bonnes et mauvaises.

Elle est composée de Calcite orange et d'épidote.

Cette pierre nourricière peut même vous guider dans la libération des plaies du passé, ainsi que tout traumatisme qui a duré dans des vies passées.

La coloration pourpre de ces gemmes spécifiques atteint le Chakra de la Couronne, en invitant une connexion plus profonde.

 

L'épidote est une alliée des éléments de l'eau et de la terre qui aide à transmuter la densité en énergie. Elle peut élever la vibration de l'être physique nous permettant de nous sentir plus léger, plus libre, moins encombrés par notre corps

Pierre de patience et de recul, elle permet de considérer les événements qui nous entourent avec calme et sagesse.

Elle apporte stabilité et pragmatisme dans la prise de décision et enseigne la voie du milieu, la quête de l'équilibre.

On la conseillera également aux personnes excessives dans leurs prises de risques ou dans leur mode de consommation.

Elle leur apportera la mesure nécessaire à une vie libre mais saine.

Merveilleux soutien du foie et des intestins, l'épidote favorise l'élimination des toxines et des excès pour le corps.

 

La calcite orange symbolise la confiance et l'alignement. C'est de toutes les calcites la plus puissante. Très positive, elle est une bonne pierre pour les convalescents. Elle combat la souffrance physique et psychologique en la faisant transcender (chakra du Plexus solaire ou directement sur la zone).

Elle soutient le système endocrinien et l'équilibre hormonal, le système digestif et le métabolisme, ainsi que les organes sexuels et la sexualité.

Elle élimine les blocages du système méridien et stimule les 2 -ème et 3 -ème chakras.

De par sa couleur orange, la calcite orange stimule l'optimisme, la convivialité, la bonne atmosphère chaleureuse, cordiale.

La calcite orange favorise l'assimilation du calcium particulièrement chez les enfants, elle sera donc utile pour l'ossature et évitera les caries.

 

Purification & Rechargement :

 

L’Anhydrite se purifie à l’eau pure et son rechargement s’effectuera au soleil ou sur un amas de quartz

 

Le hêtre et son ogham : Phagos (Par Gilles)

Comment douter de l'évidente féminité du hêtre ? Pour nous éclairer davantage sur ce point, transportons-nous au jardin botanique de Kew, un quartier situé au sud-ouest de Londres. Un hêtre s'y prête à une curieuse singularité : « le marcottage spontané des branches basses », pour reprendre la formulation exacte de Francis Hallé qui poursuit, ajoutant que ce phénomène se déroule (presque) uniquement « dans le cas d'arbres isolés : recevant un éclairement suffisant, ces branches basses ne s'élaguent pas, s'allongent, s'affaissent sous leur propre poids, entrent en contact avec le sol, s'y enracinent, réitèrent et donnent naissance à un cercle de jeunes arbres qui entourent le vieil arbre initial », mère au centre de sa prodigieuse descendance, dont on sait que, pour chacun d'eux, le cordon ombilical, même s'il vient à se rompre, ne supprime en rien l'étroite relation, ni le rôle de chacun : à tous les âges de sa vie, la mère sait qu'elle reste mère.

 

Que peut donc bien vouloir nous montrer cette ronde arborée, figurée par un hêtre vénérable entouré de ses jeunes sujets dans lesquels subsistent, par filiation, une partie de l'héritage ancestral ? C'est là, en partie, ce que Phagos cherche à nous faire comprendre : l'existence d'une mémoire individuelle mais également collective, la connexion avec les ancêtres et l'acceptation des messages qu'ils nous adressent. Aller chercher dans un temps plus ancien que soi une réponse à une question bien d'aujourd'hui.

Comment s'éclaire cette donnée à la lumière actuelle ? Comment peut-on l'intégrer à ce monde moderne sans la dénaturer ? L'on ne peut illuminer le présent sans les fréquents coups d’œil adressés à ce qui se trouve derrière soi ; c'est à ne pas négliger, c'est une base de laquelle on émerge soi-même, qui contient, fertile, un terreau de bon augure, mais aussi, parfois – qui sait ? – un problème irrésolu qui gangrène l'humus. Des générations peuvent se succéder sans que le problème soit arasé. Ça n'est donc qu'en revenant à la source, en amont, auprès de la « mère », qu'on parvient à expliquer le fait que l'eau qu'on voit couler dans la rivière de sa propre existence possède un si faible débit, ou une couleur, une odeur, qui laissent tout à fait craindre une pollution qu'elle aurait subi, et qui implique de (se) soigner, de remonter, de repérer les thèmes qui se répètent afin de pouvoir les corriger, d'inverser, etc. Ce sont là commandements de Phagos !

 

La coupe sacrificielle que l'on sculptait en bois de hêtre était un symbole typiquement féminin, sans doute parce qu'elle est matrice. Or, « selon certaines versions de la quête du Graal, la coupe sacrée est reliée à l'image du livre. Cette quête représente alors la recherche de la parole perdue, soit l'ancienne Sagesse devenue inaccessible ». Lorsqu'on prend la peine de creuser plus avant, ou plus profond, l'on se rend compte effectivement que la relation du livre au hêtre est très, très proche, ne serait-ce que linguistiquement, surtout si l'on considère la manière dont on nomme le hêtre en plusieurs langues européennes : beech (anglais), buche (allemand), beuk (néerlandais), buk (polonais), bukev (slovène), bok (suédois). Soit autant de termes qui s'apparentent à d'autres permettant de désigner le livre : book (anglais), buch (allemand), boek (néerlandais). Même le français bouquin y fait référence. Cela exprime plusieurs causes : avec du bois de hêtre, on confectionnait des tablettes d'écriture ; sur ce bois, il arrivait qu'on y trace des runes ; enfin, de ce bois, on fabriquait de la pâte à papier.

 

C'est donc tout cela que Phagos véhicule également. Tirer Phagos peut donc vouloir dire qu'il importe de partir en quête de sagesse, de pratiquer l'introversion, bien nécessaire pour découvrir, entre deux lignes, le message qui s'y dissimule, chercher, avec calme et tempérance toujours, une réponse dans les traces écrites qui sont multiples et qui ne peuvent se résoudre et se réduire au seul Livre...

 

 

© Gilles Gras/Books of Dante – 2019

 

L’Oliban (Par Sébastien)

Symboliquement riche d’enseignements, l’oliban nous incite au respect le plus profond pour notre Terre, généreuse, même dans les conditions les plus hostiles.

 

Son histoire…

L’oliban était autrefois plus connu sous le nom de « encens » qui a été empreinté au bas latin « incensum » et qui désigne une matière brulée en sacrifice. Aujourd’hui le terme « Encens » est bien trop vague pour pouvoir l’appelé ainsi, car il désigne une substance odorante que l’on brûle dans un Temple ou une demeure.

De toutes les résines, l'encens est certainement celui qui a le passé le plus prestigieux. On le considérait dans l'antiquité comme plus précieux que l’or, et sa rareté (à l’époque) attiré tous les grands de ce monde (pharaons, rois, empereurs...).

 

Le terme « Oliban » serait issu du bas latin « olibanum » et du Grec « Libanos ». Mais on retrouve également quelques similitudes avec la langue Arabe « Al-lubane » qui désigne directement la précieuse matière.

Les Arabes étaient les principaux marchands qui revendaient la précieuse résine en Orient et au Moyen-Orient mais surtout à travers l’ensemble du bassin méditerranéen dont les principaux axes se regroupaient sous le nom de « Route de l’Encens ».

Selon les Egyptiens, l'Oliban fût apporté sur terre par un Phénix sacré qui le tenait entre ses griffes. C'est pourquoi ils considéraient que l'Oliban était un don des dieux, et une offrande de grande valeur. L’oliban fût également un des composants lors des cérémonies d’embaumement, il était utilisé comme fixateur des bandelettes, mais aussi comme agent antiputride. 

 

Il fût également utilisé sur des autels consacrés par les Romains pour honorer leurs Dieux. Mais aussi par de nombreux peuples originaires d'Orient qui l’utilisé dans leurs cérémonies religieuses de consécration et de dévotion, mais aussi lors de cérémonies collectives de mariage, naissance ou de décès.

L’oliban est également très présent chez les chrétiens qui perpétuent l’utilisation de l'encens dans la religion.

L’encens (oliban) fait partie des présents avec la myrrhe et l’or qui ont étaient apportés par les Rois Mages pour honorer la naissance du Christ.

Il est toujours d’usage dans les églises de réaliser une fumigation d’oliban lors de l’office.

Dans l’Islam, bien que moins sacré, l’encens reste une substance très appréciée. Car le prophète conseillait aux croyants l’utilisation de l’encens en fumigation pour purifier l’air.

Il est également de coutume de brûler de l’oliban lors des cérémonies festives et religieuses afin de marquer l’hospitalité et la bonne entente.

 

Enfin, il convient de rappeler que l’oliban fait partie intégrante des rites ésotériques. Il est principalement considéré comme purificateur et est ainsi utilisé pour nettoyer les lieux et les personnes des influences néfastes venues les perturbés. Sorciers et magiciens l’utilisent pour tout type d’action. Il fait également partie de nombreux mélange d’encens aux objectifs divers, car il est considéré comme étant de nature universelle comme la lumière du soleil est universelle à la Terre.

 

Descriptions botaniques :

L'encens d’oliban est une résine extraite d’un arbre appelé « Boswellia », dont trois variétés sont utilisées, Boswellia sacra (au Liban), Boswellia thurifera (au Yémen) et Boswellia carteri (en Somalie), celui-ci étant plus connu sous l'appellation 'Larmes de Somalie'.

Le Boswellia est un arbre qui se développe dans des conditions particulièrement rudes, et qui s’épanouit sur un sol rocailleux, sablonneux et souvent sec.

La récolte est réalisée à la main en pratiquant une incision profonde dans le tronc de l'arbre. La sève s'écoule puis se solidifie à l'air, et produit les granulés aromatiques caractéristiques.

La résine peut être utilisée brute en fumigation sur un charbon ardent, de même qu’elle peut s’utiliser sous d’autres formes (macérât, teintures etc.). Une huile essentielle en est également extraite par distillation à la vapeur.

 

Propriétés émotionnelles :

L’oliban stimule les fonctions intellectuelles et réconforte les anxieux. Il sera relaxant en cas de stress et soutiendra les déprimés.

C’est un encens purificateur d'atmosphère qui détruit les énergies négatives et éloigne les esprits errants.

Il sert souvent à purifier les personnes, les lieux ou des objets contre les influences négatives. Mais il peut être aussi utilisé dans de nombreux rituels de magie cérémonielle ou de dévotions.

L’Oliban est un encens solaire qui sur le plan émotionnel, mobilise notre énergie et la transforme en énergie motrice ; elle nous permet d’agir et de se sentir exister.

Elle révèle la flamme intérieure et nous apporte la Force.

Elle permet d’apaiser de manière considérable les conflits intérieurs, d’équilibrer les pensées en relativisant les problèmes quotidiens qui bien souvent nous disperses.

Elle aide à initier un état méditatif, très utile lors des périodes de recentrage, de remise en question ou d’introspection.

 

Enfin, l’oliban permet d’élever notre esprit pour mieux englober notre réalité propre et accepter notre condition sur Terre.

 

J’espère de tout cœur que cette lettre vous aura plu et laissera un doux parfum de magie dans votre esprit.

N’hésitez pas à venir consulter la boutique pour plus d’informations, ou pour découvrir toutes les nouveautés que nous avons mises en place.

Nous vous souhaitons à tous une excellente rentrée, ainsi qu’un superbe mois de septembre, plein de joie, de bonheur et de rencontres magiques.

Gaëlle, Gilles & Sébastien