Bonjour à tous,

Les festivités de Samhain laissent un doux parfum de fête derrière elles et j’espère que vous avez tous profité de cet instant magique qu’est le nouvel an des anciens Celtes.

 

Ce mois-ci, nous partons à la découverte du quartz hématoïde qui vient de rentrer en boutique, pierre de vitalité, de courage et de confiance en soi.

Gilles nous fera découvrir le manguier et de son rôle en magie amoureuse.

Sébastien quant à lui nous parlera de la légende du balai à sorcière et sa méthode de fabrication.

 

Si la période est sombre, n’oublions pas que l’automne et l’hiver constituent également une période propice pour prendre du temps pour nous, nous recentrer, penser à nos proches, acquérir de nouvelles connaissances au travers d’ouvrages et découvrir de nouvelles pratiques.

 

J’espère que ces quelques lignes aideront ceux qui cherchent un peu de Lumière.

Nous vous souhaitons bonne lecture de cette lettre en espérant de tout cœur qu’elle vous plaira.

Le quartz Hématoïde                (Par Gaëlle)

Le quartz hématoïde est une variété de cristal de roche, mais dans lequel se trouve également de l’Hématite. Parfois surnommé "Quartz de feu" ou "Quartz ferrugineux", il se compose de dioxyde de silicium et de fer. Sa couleur s’explique par la présence d’une teneur plus ou moins conséquente en fer.

 

Le Quartz hématoïde combine toutes les propriétés de l’Hématite et du Cristal de roche. C’est un très bon catalyseur d'énergie qui vous aidera à gagner en vitalité tout en amplifiant les vibrations des autres cristaux à proximité.

Il contribue à l'harmonisation du chakra racine mais également à celle du chakra sacré. 

 

C'est aussi un très bon protecteur qui vous permettra d'éliminer les énergies négatives à proximité.

Il renforce la confiance en soi, apporte force et courage et stimule la mémoire et la capacité de concentration.

 

Le quartz hématoïde pourrait vous aider à améliorer la qualité de votre sang tout en favorisant la formation de globules rouges. Il pourrait également tonifier votre circulation sanguine, c'est pourquoi il est un excellent allié en cas d'insuffisance veineuse.

 

Malgré ce que l’on peut penser dû à sa couleur rougeâtre, le Quartz hématoïde convient aussi bien aux hyperactifs qu’aux personnes apathiques.

Le Quartz hématoïde apporte de la vitalité, du courage et de la force.

Il permet d'enrayer les angoisses, la dépression et l'hystérie. Il propage des ondes positives qui vous aideront à conserver une grande stabilité émotionnelle ainsi qu'un puissant ancrage à la terre.

Il est aussi réputé très efficace en cas d'insomnie.

 

Purification et rechargement :

 

La purification du quartz hématoïde se fait généralement à l'eau courante ou éventuellement avec de l'eau légèrement salée.

 

Son rechargement s’effectuera à la lumière du soleil, le matin de préférence. Une exposition de quelques heures suffira amplement. Enfin, vous pouvez aussi recharger votre cristal sur une géode ou amas de quartz ou sur à une fleur de vie.

Le rôle du manguier en    magie amoureuse               (Par Gilles) :

Arbre omniprésent aussi bien dans les villages que dans les villes des pays à tendance bouddhiste, néanmoins « c'est à l'Inde qu'il faut recourir pour mieux se convaincre des relations intimes établies par l'imagination entre les amours des plantes et les amours des vivants », le manguier étant un arbre pour le moins magique ayant alimenté de bien folles rumeurs et croyances fortement enracinées.

 

Parce que symbole de création – cet arbre préside aux mariages et aux naissances –, son fruit, la mangue, confère l'immortalité. Mais avant même que de parvenir à ces deux étapes majeures, il faut bien en passer par celle qui les sous-tend toutes les deux : allumer le feu du désir et de l'amour. Dans ce domaine, rien d'impossible à un fruit dont la forme rappelle tout d'abord un cœur, mais aussi un rein, siège de l'énergie vitale selon la médecine traditionnelle chinoise, et dont la fleur est instrument de la beauté en Inde, celle-là même chantée par les poètes indiens et suppléant les pommades parfumées et les onguents onctueux dont on oint les membres des femmes.

 

D'ailleurs, ne voit-on pas, dans le Kamasutra, le libellé de plusieurs recettes de baumes aux objectifs on ne peut plus clair : séduire et subjuguer l'être aimé, au point qu'en s’enduisant de ces baumes, on est censé irradier d'un charme et d'une puissance amoureuse tout à fait irrésistible. Nous y trouvons, tout d'abord, le baume « aimé des Dieux » qu'on obtient en procédant ainsi : à base de pulpe de rhizomes d’iris, plante magique dont la réputation n'est plus à faire, l'on façonne des boulettes que l'on enduit ensuite d'huile de mangue. Puis on les glisse dans un trou préalablement percé par une tarière dans le tronc d'un shinshapa. Après les avoir laissées en place pendant une demi-année, on les retire de leur cachette et on s'en frictionne l'ensemble du corps pour lui faire acquérir une aura d'amour. Le second de ces baumes est le baume « aimé des Nâgas ».

 

Fondé sur le même principe, il est confectionné à base de baies de priyangu et de racine de valériane, dont on forme des boulettes qu'on enduit également d'huile de mangue. Puis on fait, là encore, un trou dans le tronc d'un arbre nâga, c'est-à-dire un arbre dans ou auprès duquel agit un nâga, autrement dit un « esprit serpent », génie lié à l'eau, gardien des trésors de la Terre, censé assurer la prospérité en apportant la fécondité des sols et des femmes. Si tout cela ne suffisait pas, l'on était parfaitement en droit de faire appel au dieu indien de l'amour, équivalent de l’Éros occidental, Kama : « monté sur un perroquet et tendant son arc d'une corde composée d'abeilles, il décoche ses traits avec autant de cruauté que son confrère européen. Son carquois est garni de cinq flèches toutes à tête de fleur, et, malgré la faiblesse apparente de cette arme, bien dur est le cœur qui peut résister au dernier de ses traits ». L'on s'entend généralement pour affirmer qu'à l'extrémité de l'une de ces flèches, l'on trouve une fleur de chutá, c'est-à-dire de manguier et que le Kamadeva choisit la flèche dont il a besoin, selon qu'il doit susciter « une joie modérée, une joie folle, un trouble, une folie [ou] une distraction ».

 

A ce titre, sachons, qu'en Inde, on donne le nom de kâmaphala à une espèce de manguier, nom qui littéralement signifie « fruit d'amour », « c'est-à-dire dont l'amour est le fruit », compagnon d'amour dont la femme est une sorte de jasmin grimpant, Navamalikâ. A tout cela, le manguier peut donc aider, lui qu'au Sri Lanka on appelle amba, c'est-à-dire « mère ». La solarité de la mangue s'entre-aperçoit encore dans un autre extrait de conte : « La fille du Soleil, persécutée par la mauvaise femme, la sorcière, est plongée dans un étang où elle devient un lotus d'or ; le roi devient amoureux de cette fleur ; la mauvaise femme la brûle ; de ses cendres naît un manguier ; le roi devient amoureux d'abord de la fleur, puis du fruit, qui doit être gardé pour lui : ce fruit, lorsqu'il est mûr, tombe, et il en sort la fille du Soleil, que le roi, après l'avoir perdue et oubliée, reconnaît de nouveau comme son épouse ».

 

Gilles


Fabriquer son Balai de Sorcière (Par Sébastien) :

Le balai est un des outils les plus importants pour une sorcière. Il est consacré à la fois à la Déesse et au Dieu, et sert à purifier l'espace rituel avant toute pratique magique ou une méditation, et il est parfois utilisé pour nettoyer de manière symbolique le cercle consacré et n’a pas forcément besoin de toucher le sol (c’est par pour autant que celui-ci volera).

Plusieurs possibilités pour en disposer d’un, la plus simple étant évidemment de l'acheter. Mais vous pouvez également le créer vous-même ce qui renforcera la charge que vous y dédirez.

Le traditionnel Balai sorcier est constitué d'un manche en frêne car ce dernier est protecteur, d'un corps constitué d’une brosse le plus souvent en bouleau, mais quelques fois aussi en saule, genêt, noisetier, sorbier ou aubépine. J’ai même vu des balais avec une brosse de lavande ou de cannelle, ces derniers laissant derrière eux une senteur extraordinaire et envoutante. La brosse étant solidement attachée et reliée au corps du balais par un jonc de saule.

L'élaboration de son balai magique est très simple mais ne se fait pas à la légère, loin de là. Chaque bois est méticuleusement choisi pour apporter à votre outil un pouvoir supplémentaire, vous pouvez également y ajouter quelques ornements que vous pouvez graver, symboles ou votre nom en alphabet Thébain par exemple.

 

1-      Prenez la branche qui vous servira de manche et enlever toutes les petites branchettes qui en dépassent, de façon à obtenir un manche le plus homogène possible. Si vous souhaitez le vernir ou le décorer de quelques symboles, mieux vaut le faire maintenant. La taille idéale du manche serait fixée entre 1m et 1,5m de longueur.

 

2-      Placez le jonc de saule ou ce que vous avez choisi pour lier les branchages, à plat sur votre plan de travail et disposez dessus les branchages, recouper les de telle sorte qu'ils soient tous de même longueur (environ 50 cm).

 

3-      Placez au centre de vos branchages votre manche puis nouez à plusieurs reprise votre jonc afin qu’il soit solidement attaché au manche. Une fois votre balai créé, pensez à le purifier et le consacrer avant toute pratique.

 

 

 

Légende du balai de Sorcière :

Le Traditionnelle balai de Sorcière est consacré à la fois à la Déesse et au Dieu ; il permet de nettoyer l'espace sacré du cercle magique avant de commencer un rituel.

Par ce geste, le praticien chasse et nettoie les énergies négatives et prépare son espace à recevoir une "charge" qu'il déterminera lors de son rituel.

Le mini-balai appelé "besom" servira selon le même principe, à balayer l'espace sacré du sanctum ou de l'autel avant tout travail magique.

Qui n’a pas cette image de la Sorcière se rendant au sabbat en volant sur un Balai…

Je suis désolée ceux-ci ne volent pas ; mais peut être que cette légende trouve ses racines dans l’histoire…

On trouve la mandragore dans la composition d’un grand nombre d'onguents utilisés par les Sorcières et une croyance très répandue aux XVIe et XVIIe siècles, voulait que les sorcières s'enduisent le corps d'un onguent avant de s'envoler au sabbat.

Elles s'y rendaient à cheval sur un balai ou une fourche, enduits eux aussi d'onguent … de Mandragore.

La mandragore est depuis l'antiquité entourée de nombreuses légendes et croyances, et les Anciens lui attribuer des vertus magiques des plus extraordinaires.


C’est par ailleurs ainsi que la légende des Sorcières qui volent sur leurs balais est née.

A savoir qu’à l’origine le balai est destiné à purifier un lieu de ses mauvaises ondes et les Sorcières se devaient de l’emporter au rassemblement.

Mais lors des fêtes de Sabbats, les Sorcières s’enduisaient tous le corps de cette onguent à base de Mandragore ; et en raison de sa composition chargée en alcaloïdes psychotropes assimilable par voie cutanée ; les sorcières laissaient place à leurs hallucinations et se retrouvées prises de démangeaisons au niveau de l’entre jambe; d’où le fait d’enfourcher le balai et de laisser place aux gémissements et rires démoniaques.


J’espère de tout cœur que cette lettre vous aura plu et laissera un doux parfum de magie dans votre esprit.

 N’hésitez pas à venir consulter la boutique pour plus d’informations, ou pour découvrir toutes les nouveautés que nous avons mises en place.

  Nous vous souhaitons un excellent mois de novembre, plein de joie, de bonheur et de rencontres magiques.

Gaëlle, Gilles et Sébastien

  

 

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