Bonjour à tous,

 La période des vacances est là, certain en reviennent et d’autres vont partir. Vous avez très nombreux à nous écrire ce mois-ci, vos messages de sympathie, de réconfort et d’encouragement ne manque pas de nous toucher. Aussi je vous remercie tous d’avoir croiser mon chemin.

La Coupe des Fées souffle sa huitième bougie ce mois-ci ; huit années qui se sont vues récompensées par votre présence, votre soutien et votre confiance.

Un grand MERCI à tous d’être là.

J’espère que vous avez passé de bonnes festivités de Lughnasadh.

Ce Sabbat, est une période qui permet de s’ouvrir au changement de saison, et de s’unir aux énergies de la nature. Les forces du Dieu décroissent, au fur et à mesure que le Soleil se lève toujours plus au sud chaque jour.

 Les nuits s’allongent et l’été s’en va doucement.

Ce mois-ci je vous parlerais du Larimar, une pierre qui me tiens à cœur aux vertus fabuleuses et dune infinie douceur.

Gilles vous parlera de son tout dernier ouvrage qui vient à sortir « Le jardin du bois sacré de la déesse Hécate »

Et Sébastien quant à lui termine son voyage au travers les runes avec la rune du destin.

 

Je vous souhaite bonne lecture de cette lettre ainsi que de belles vacances d’été.

 

Gaëlle

 

Le Larimar (Par Gaëlle)

Le larimar est une pierre mystique et magique qui garde à l'intérieur l'essence même de l'Eau et de l'Air (l'Eau liée aux émotions du cœur et l'Air aux sensations de l'esprit). Sa fonction première est de chasser les entités négatives.

 

Elle est cependant une pierre très fortement reliée à l’Eau dont le lien impacte fortement sur les propriétés de cette dernière.

 

La douceur de cette pierre repousse les énergies négatives engendrées par la dureté des sentiments pour laisser place à la tendresse et à l'attention de l'autre.

 

Apaisante, elle élève le niveau vibratoire du corps mental de l'aura, contribue efficacement à l'équilibre émotionnel et enrichit les rapports humains en s'opposant aux mauvaises interprétations des dialogue du couple. 

 

Le larimar permet une harmonisation parfaite du plan émotionnel.

 

 Accompagnée d'un cristal de roche on pourra purger son enveloppe éthérique des entités qui ont pu s'y accrocher.

 

 Spirituelle, elle permet à son porteur de s’ouvrir à de nouvelles dimensions en stimulant son évolution. En effet, elle charge en énergie spirituelle tout en dissipant les mirages et guidant l’âme sur sa véritable Voie Initiatique.

 

 
Sur le chakra de la gorge, c'est une magnifique pierre de communication réciproque entre hommes et femmes.
Apportant calme, équilibre et un antidote aux troubles émotionnels, le larimar aide les praticiens.

 

Sur le plan psychologique, le larimar permet d’écarter aussi bien, les tendances à un comportement auto-saboteur, les blocages que les contraintes que l’on s’impose soi-même car elle aide à reprendre le contrôle de sa vie.

 

Pierre féminine d'une extrême douceur, elle apporte calme et équilibre. De même, elle chasse la peur et amoindrit les tendances à la culpabilité. Ce qui est fort utile en période de changements ou de stress. 

 

Sa vibration douce est reconstituante, harmonisante et rend la joie de vivre. Apaise la colère et l'irritabilité, protège du stress dû à la suractivité, permet d'être soi-même et en paix dans l'action, sans être sous pression, aide à se libérer de l'opinion des autres. 

 


Purification :

Le larimar se purifiera à l’eau déminéralisée, sans sel.

 

Rechargement :

 

 Le Larimar est une pierre photosensible et ne doit pas être trop longtemps exposée au soleil sous peine de pâlir. Un rechargement lunaire sera parfait, ou sur un amas de Quartz.

 

Le jardin du bois sacré de la déesse Hécate (Par Gilles)

Mon prochain livre, Le jardin du bois sacré de la déesse Hécate, paraissant le mois prochain, je me permets de vous communiquer ce par quoi tout débute : une introduction. Belle lecture à toutes et à tous :)

 

Hécate... Les trois petites syllabes qui forment son nom contiennent en elles-mêmes bien des mystères, terme suggérant une initiation muette. Or, dans ces pages, il sera question de rapporter les paroles de la déesse à travers les nombreux symboles qui la caractérisent depuis des milliers d’années. Par exemple, le chiffre trois est l’un d’entre eux. Mais il en existe bien d’autres encore, que nous aurons l’occasion de rencontrer au fur et à mesure de nos pérégrinations qui nous mèneront parmi les plantes qu’abrite le bois sacré de la déesse.

 

Son jardin n’est pas qu’une simple collection de plantes établie dans la hâte et selon un ordre fantaisiste à l’initiative d’un jardinier insouciant. Il est surtout le fruit d’une réflexion menée il y a des centaines d’années et qui, de gré à gré, effleure dans certains textes antiques, alors que d’autres – rarissimes – donnent en partie l’identité de ces plantes, bien que, en aucun cas, on puisse parler de savoir encyclopédique à cet endroit. Ce legs, qui souffre parfois d’inexactitudes, quand il n’est pas ponctué de dubitatifs points d’interrogation, est néanmoins une précieuse matière. Cependant, il faut rester conscient qu’un long temps nous sépare de la genèse de ce savoir. Les informations dont nous disposons aujourd’hui, aussi lacunaires soient-elles, nous rappellent les biais impondérables existant entre la source d’un texte et celui qui en prend connaissance. La distance qui nous éloigne de ces anciens écrits, les traductions multiples qui en ont été faites, les interprétations contradictoires qui en ont été données  parfois, sans compter cette « manie » qu’avaient les anciens auteurs grecs et latins d’utiliser un seul terme pour désigner plusieurs objets et différents mots pour n’en signifier qu’un seul, tout cela suscite une sensation de tâtonnement qui résulte en ceci : l’idée que je me fais de telle plante décrite dans tel ouvrage, concorde-t-elle avec ce qu’il cherche véritablement à transmettre ? De la vessie à la lanterne, bien qu’elles éclairent toutes deux, la nuance n’est pas mince. Aussi, moins bien qu’imaginée, pouvons-nous dire que la flore qui pousse dans le jardin de la déesse Hécate confine à l’imaginaire et à une forme de perception qui ne saurait se soumettre à une seule et stricte observance scientifique, même si, nous le verrons, des éléments de cette nature, empruntés à une époque plus moderne, seront conviés au fil du texte afin d’en conforter la thèse.

 

Les quelques dizaines de plantes présentes au coeur de l’ensemble qu’est le bois sacré n’ont pas pour seule vocation d’être ornementales, quand bien même chacune d’entre elles possède une forme de beauté qui lui est personnelle. En effet, comment ne pas s’extasier devant la délicate architecture des fleurs de l’aconit ? De même, est-il possible de passer outre le velouté soyeux des feuilles du dictame, de négliger le pédoncule serpentin du cyclamen ? Nous aurions encore mille raisons de tomber en admiration devant ces plantes qui, au-delà d’être des assemblages botaniques complexes, sont aussi ce que l’on appelle des simples, c’est-à-dire des entités naturelles dans ce qu’elles ont de plus pur. Malgré la singularité qui les particularise, ces plantes n’en sont pas moins douées de qualités dont l’ambivalence apparente pourrait les distinguer en raison d’un truchement artificiel consistant à les ranger dans des groupes solidement étiquetés. A l’examen attentif du jardin d’Hécate, il n’est guère possible de se borner uniquement à en catégoriser les plantes à l’aide d’associations arbitraires, puisque, dans le cadre qui nous intéresse, les clés de détermination dépassent la simple logique de l’herbier.

 

Le jardin d’Hécate transpire d’une forme d’harmonie dont on ne peut faire l’économie sous prétexte de ne considérer que les divers éléments qui le constituent, en omettant au passage le fait que chacune des plantes de ce jardin entretient des liens parfois fort ténus avec la déesse. Après les avoir analysées, il a été possible de faire « parler » Hécate.

 

Dans cet ouvrage, nous ne nous contenterons pas exclusivement de dresser un « inventaire » médico-magique de la flore dont Hécate est la maîtresse. Si, en effet, le jardin de la déesse est l’axe médian de ce travail, il est souhaitable de préciser qu’un certain nombre d’étapes préalables devront être franchies avant de pouvoir pénétrer au sein de ce jardin. C’est sur la base de cette volonté que nous mettrons en évidence la corruption dont a été victime la déesse Hécate au fil des siècles, une divinité qu’on a accusé d’être malfaisante au point que les noirs desseins qu’on lui a souvent prêtés ne pouvaient se réaliser sans ses prétendus talents d’empoisonneuse. Or, l’étude minutieuse des plantes qui peuplent son jardin dément cette idée ; elle est aussi un excellent outil permettant de nuancer les paroles de ceux – tous des hommes –qui cherchèrent à habiller la déesse des oripeaux de la vilenie, quitte à en faire un avatar « diabolique ».

 

Comme c’est le cas de beaucoup d’autres figures féminines – de la Déesse-Mère à la Femme en réalité –, Hécate a subi, bien malgré elle, les méfaits d’une patriarcalisation excessive. C’est pourquoi ce livre, dans toute sa modestie et son imperfection, se veut un hommage rendu à une divinité dont on a beaucoup à apprendre, et cela qu’on soit une femme ou un homme.

 

 

© Books of Dante / Gilles Gras

 

La rune du destin (Par Sébastien)

La Philosophie des runes :

Instruments divinatoires et magiques, les runes sont le vibrant souvenir du sacrifice du grand voyageur Odin, qui demeura suspendu à l'Arbre du Monde Yggdrasil, navré par Gungnir, sa propre lance ; durant neuf jours et neuf nuits afin d’acquérir la sagesse nécessaire et ainsi accéder à la connaissance des choses cachées (nous ne manquerons pas de relever ici la ressemblance avec l’Arcane XII du Tarot, le Pendu).

A travers les runes, Odin nous enseigne la patience et la persévérance, car on n’obtient rien sans rien. La pensée scandinave enseignait que l’homme est en perpétuelle lutte dans le monde ici-bas. Il lui faut avoir le courage de combattre l’adversité sans jamais renoncer. Les Runes sont à cette fin une aide précieuse dans ce combat quotidien, et leur connaissance réclame une initiation qui peut seulement s’accomplir dans le Temple Intérieur qu'est le cœur de l’Homme.

Ceux qui arrivent à percer le secret des Runes accèdent à la Sagesse et la Connaissance d’Odin, mais ces dernières doivent être utilisées en harmonie avec les lois de la Nature, et nous ne devons jamais oublier que l’Esprit Divin souffle partout, même en nous.

Les Runes étaient avant tout utilisées pour dénouer les situations compliquées ou sans issue. Les prédictions qui en ressortaient se faisaient sous forme de conseils, afin d'adopter une nouvelle conduite à tenir.

Leur tirage avait pour but de faire prendre conscience à une personne qu'un changement de comportement devait être fait pour renverser la situation : des étapes à traverser pour créer un parcours de vie équilibré.


Le tirage et les visages du destin :

Les runes se piochent dans une petite bourse en cuir ou en tissu, et leur disposition, selon différentes positions, combinée à leurs symboliques intrinsèques, donne des indications sur un avenir plus ou moins proche. Leurs symboles sont à interpréter en réponse à une question posée. Il ne s'agit pas forcément de "lire l'avenir" mais plutôt de décrypter un message, une aide, une suggestion... l'indication d'une attitude à adopter.

Il existe de nombreux procédés de tirage mais nous n'aborderons aujourd’hui que la méthode de base en rapport aux visages du Destin.

Le Wyrd, « le Destin », est sans doute un des aspects les plus importants de la pensée nordique car il constitue une philosophie de vie. Le Wyrd est l'ouvrage des Nornes, les trois déesses du destin qui, telles les Parques romaines ou les Moires de la mythologie grecque, tissent en permanence une toile infinie dont chaque fil représente un être.

Elles sont les maîtresses de la destinée humaine, de la naissance à la mort, généralement représentées comme des fileuses mesurant la vie des hommes et tranchant le destin. Elles résident près du Puits du Destin, et sont le symbole de l'évolution de l'univers, du changement nécessaire qui commande aux rythmes de la vie et qui impose l'existence et la fatalité de la mort.


Ce sont Urd, Verdandi et Skuld et leurs noms signifient respectivement "ce qui est arrivé", "ce qui est en train de se passer" et "ce qui est à venir".

Urd est représentée comme une vieille femme jetant un coup d’œil par-dessus son épaule, sur le passé.
Vervandi (le présent) est une femme d’âge mûr représentée assise sur une chaise avec un rouleau de parchemin ou un livre fermé sur les genoux (représentation qui n'est pas sans rappeler la deuxième lame du Tarot : la Papesse).


Skuld (le futur) est représentée comme une belle jeune femme.

Le Wyrd dirige l’univers et tous les êtres, dieux compris ; ainsi, dans la pensée nordique, le moindre brin d’herbe dispose de son fil et le Wyrd tient compte aussi du destin des pierres.

 

Lorsque l’on désire interroger les Déesses du destin il suffit de prendre toutes les Runes dans ses mains, de se concentrer sur la question (vous pouvez poser votre question à voix haute ou même l’écrire sur un papier) ; remettez les Runes dans un petit sac, mélangez-les et retirez trois runes de la main gauche que vous déposerez sur un drap blanc.

La première rune, placée à gauche, indique l’origine de la question, ce qui a amené la consultation (le passé).

La deuxième rune, placée au centre, indique le présent, l’ambiance générale au moment de la consultation.

La troisième rune placée à droite indique le développement, l’avenir de ce qui fait l’objet de la consultation.

Quel que soit le résultat du tirage, il convient de ne pas en faire plus d'un par jour, afin de ne pas risquer d'agacer les Dieux et d'attirer les foudres.


Wyrd (le Destin) : la 25ème Rune

Wyrd, la rune blanche n’a été ajoutée que récemment aux 24 autres Runes de l’alphabet originel du Futhark.

Elle n’a qu’un seul sens de lecture, et représente les influences extérieures échappant au contrôle du consultant : la destinée.

Wyrd enseigne que le destin n'est pas une fatalité. Accepter sa destinée est au contraire la meilleure voie pour y cheminer l'esprit libre.

Les évènements peuvent survenir en bouleversant le cours des choses, sans laisser le moindre choix à l’individu.

Cette rune enseigne l’acceptation des changements sont sur le point de se produire.


Wyrd annonce souvent un tournant décisif dans la vie du consultant. Bien positionnée, elle annonce l’entrée en action de forces puissantes, et si la personne a la force de s’accrocher, les évènements tourneront en sa faveur.

Si des obstacles se présentent, Wyrd indique que le destin joue en la faveur du consultant et qu’il pourra résoudre ses problèmes s’il s’en donne la peine car il faut lutter et non douter.
Entourée de runes défavorables, Wyrd indique que la situation échappe au consultant, qu’il faut tenir tête à l’orage ou avancer avec prudence.


Quelle que soit sa position, elle indique que les évènements sont inévitables.

Wyrd est donc la rune du Destin. En ceci son pouvoir est extravagant, inaltérable et sans contrôle qu'il soit pour le meilleur ou le pire. Mais si cette fatalité peut être inquiétante, ce n'est pourtant pas la seule façon de l'appréhender.

Certes, notre destinée nous arrachera à la terre, mais les actes engendrés lors de notre existence ne sont pas vains.

 

Ils perdurent au-delà du Wyrd, et l'influencent même.