Bonjour à tous, le Printemps approche et la Nature reprend vie jours après jours. Le Soleil devient plus fort et les jours rallongent. C’est l’époque des commencements, le temps d’agir et de semer.

C’est le moment de la naissance du jeune soleil, porteur de tous les espoirs ; et ainsi le temps de planter toutes les graines des projets futurs.

Le Sabbat d’Ostara qui se déroulera le 21 Mars cette année se fête au moment de l’équinoxe de printemps car le jour et la nuit sont égaux, un moment propice pour prononcer des incantations de bannissement, que ce soit pour des personnes ou des projets.

Les œufs tiennent une place d'honneur pour cette fête car ils représentent le symbole universel de la fécondité et du retour à la vie.

Le mois de Mars est le mois du renouveau, c’est également l’époque du ménage de printemps ; la période idéale pour purifier notre intérieur et se débarrasser de toutes les mauvaises énergies et tensions qui se sont accumulées cet hiver.

C’est également le mois de l’équilibre et de la fertilité.

Le noisetier est l’arbre associé à ce mois de Mars ; il est symbole de sagesse, d’équilibre et de fertilité, le lien principal entre les trois mondes : céleste, terrestre et souterrain. Il représente l’univers souvent appelé Arbre de Vie.

Et afin d’aborder ce mois de Mars avec le printemps qui arrive, j’ai souhaité vous parler de l’opale verte, pierre aux énergies douces et apaisantes qui aide aussi à canaliser et à orienter notre attention sur notre épanouissement. 

Gilles quant à lui, vous parlera de l'initiation chamanique en Sibérie.

Et Sébastien vous livrera quelques instructions quant à l’utilisation des bougies en cire d’abeille.

 

Nous vous souhaitons bonne lecture de cette lettre en espérant quelle vous plaira.

 

L’Opale verte (Par Gaëlle)

L'origine du nom "Opale", vient du mot sanskrit "Upala" qui signifie "pierre précieuse". L’opale verte de Madagascar fait partie de la famille des opales communes.

L’opale commune peut revêtir de nombreuses couleurs mais elle est généralement opaque et n’est pas lumineuse comme les opales précieuses.

Cette pierre conviendra parfaitement aux personnes sensibles grâce à ses énergies douces et apaisantes.

L’Opale verte est une pierre de détachement qui apporte calme et disponibilité intérieure.

Elle favorise le repos et la régénération des forces après une activité mentale ou physique épuisante.

En méditation au chakra du cœur, elle permet d’identifier avec sérénité l’origine de nos débordements émotionnels, développant ainsi l’écoute de nos réactions naturelles et nous aide à canaliser et à orienter notre attention sur notre épanouissement. 

L’opale verte permet également de prendre du recul et permet de filtrer intuitivement les informations pour ne conserver que les éléments importants.

Elle nous aide à faire face à nos peurs et à nos angoisses et sera d’une aide précieuse quand on ne sait plus comment s’orienter. Elle apporte un profond lâcher-prise qui constitue le seul moyen de libérer cette énergie, et nous permet de lutter contre la dévalorisation personnelle.

L’opale verte offre ainsi un sommeil paisible et surtout réparateurs à ceux qui la placent sous l’oreiller.

Placée dans un lieu de vie elle offrira une ambiance sereine et atténuera les conflits et tensions dans les foyers en difficultés.

L’Opale verte facilite les relations sociales, encourage les sentiments amoureux et amicaux.

Détoxifiante, elle active le travail des reins, de la vessie, du foie et des glandes sexuelles et aide à éliminer et à renouveler les liquides corporels.

Purification et Rechargement :

L’Opale verte se purifie à l’eau pure le plus souvent possible et son rechargement s’effectuera à la lune à l’aube ou sur un amas de quartz.

 

L’opale peut contenir jusqu'à 30% d'eau ; la teneur habituelle varie entre 3 et 10 %, il faudra éviter de la laisser dans un endroit trop sec, car elle pourrait se déshydrater et se fendre.

 

Initiation chamanique en Sibérie (Par Gilles)

Pour commencer, on procède tout d'abord à la purification du candidat chaman. Celui-ci est brossé à l'aide d'un balai de rameaux de bouleau que le chaman « père » aura préalablement trempé dans une décoction de diverses plantes dont le thym, le genévrier et le sapin. Puis, imitant leur « père », les neuf « fils » appliquent ce même balai dans le dos du candidat afin d'en achever la lustration.

 

Dans certaines tribus, le participant se retire à distance et observe un jeûne avorisant le travail initiatique dont la durée est fixée à neuf jours. Peu avant la cérémonie d'initiation proprement dite, sous les directives du « père », « l'abattage des bouleaux a lieu dans la forêt où sont enterrés les habitants du village. Ces arbres abritent les âmes des ancêtres qui sont ainsi conviés à la fête ».

On fiche solidement en terre ces bouleaux. Le plus vigoureux d'entre eux prend place dans la yourte du candidat. On place ses racines dans l'âtre, sa cime dans l'ouverture centrale par laquelle passe la fumée du foyer. Ce bouleau, Udeshi burkan, « le gardien de la porte », restera définitivement dans la yourte de l'initié. Ce bouleau central est relié à tous les autres par un premier ruban bleu et un autre rouge, dont Jacques Brosse nous dit qu'ils « symbolisent l'arc-en-ciel, voie par laquelle le chaman atteindra la résidence supraterrestre des esprits », ce qui est fort pertinent puisque l'arc-en-ciel n'est pas autre chose qu'une passerelle en définitive.

 

Quant aux autres bouleaux, ils sont assez éloignés de la yourte en question. On trouve un premier trio de bouleaux plantés en terre. Devant le premier, on dépose des offrandes rituelles, alors que le deuxième se voit paré d'une cloche et de la peau d'un cheval blanc qu'on aura sacrifié pour l'occasion. Au troisième incombera le rôle d'échelle, de pont, dont le candidat chaman se servira lors de son ascension initiatique. Un autre groupe de neuf bouleaux sont plantés en rang, auprès desquels se déroule le sacrifice d'un bouc dont le sang vient oindre les yeux et les oreilles de l'initié au rythme des tambours. Puis le « père » gravit le bouleau. Arrivé à son sommet, il entaille l'écorce de l'arbre à neuf reprises : « ces neuf bouleaux, comme les neuf entailles, symbolisent les cieux superposés jusqu'au neuvième où siège Bai-Ulgän », divinité atmosphérique de la fécondité et de la fertilité, protecteur des hommes.

 

Cette manière d'opérer rappelle assez l'initiation mithriaque où l'on comptait seulement sept échelons, le sixième représentant la Lune et le septième le Soleil, ce qui se rapproche beaucoup de ce qui se déroule chez les populations ouralo-ltaïques où les tapty, c'est-à-dire les échelons rabotés dans le tronc d'un bouleau évoque chacun l'une des sphères planétaires. Après avoir entaillé le bouleau en haut duquel il est juché, le chaman « père » redescend, s'installe sur un tapis qui se trouve à proximité. Enfin, c'est au tour de l'initié de gravir le même bouleau, suivi des « fils », les uns après les autres.

 

Cette ascension rituelle n'est pas propre qu'aux sphères chamaniques sibériennes, puisqu'on la croise également en Amérique du Nord ainsi qu'en Inde par exemple. Cette ascension, c'est ce qui va permettre de distinguer les chamans « de la grande masse des profanes et des non-initiés : ils peuvent pénétrer dans les régions ouraniennes, saturées de sacré, et devenir semblables aux dieux », avec lesquels ils peuvent désormais communiquer, après s'être élevés, rituellement et cérémonieusement, à travers les diverses sphères planétaires et célestes. C'est ainsi que cette épreuve permet au chaman en devenir de passer du monde profane, en le transcendant, en le sublimant même, au monde sacré, jamais aisément, car toute initiation n'est jamais réductible à une ballade de santé, plutôt à un âpre parcours du combattant.

 

 

Le lendemain a lieu un interminable rituel pendant lequel le chaman escalade symboliquement le bouleau, procédant palier par palier, car « toutes les visions et toutes les extases mystiques comprennent une montée au Ciel ». Alors que son extase ne fait que croître en même temps que son élévation, il tend vers la neuvième et dernière encoche. Parvenu au ciel ultime, le chaman, épuisé, s'effondre. Pour revenir à lui quelques instants plus tard.

Les bougies à ritualiser (Par Sébastien)

Un peu de pratique concernant la bougie en cire d’abeille, ce mois-ci j’ai souhaitez-vous faire partager les différents modes d’utilisation qui s’offre à vous au travers de l’utilisation de ces dernières.

 

Elles se présentent sous la forme d’une feuille de cire qui sont enroulées sur une mèche.

 

Très malléable, cette cire naturelle doit être chauffée légèrement afin de pouvoir la déroulée minutieusement car elle reste aussi fragile qu’un parchemin (vous pouvez utiliser un sèche-cheveux pour cela).

 

 

Ainsi vous disposerez d’une feuille de cire et d’une mèche.

 

Vous pourrez laisser tremper la mèche dans une préparation de votre choix, une huile essentielle ou huile Magique en correspondance avec votre rituel ou souhait puis la replacerez au centre de la bougie lors de sa consécration (charge dédiée).

Vous pourrez également inscrire à l’aide d’une aiguille votre volonté à l’intérieur de la feuille de cire à l’aide d’une aiguille ou encore placez un parchemin en son centre sur lequel vous aurez inscrit votre souhait, volonté ou prière.

Une fois la mèche sèche, réchauffer légèrement la feuille de cire, placez la mèche au centre, puis enroulez de nouveau cette dernière.

Laissez là sécher un peu, enduisez là de nouveau à l’extérieur de votre huile magique ou préparation et elle sera prête à l’utilisation.

 

 Personnellement, je mets toujours en place un sceau de cire sur cette dernière afin de sceller ma volonté et ceux pourquoi j’ai réalisé ce travail.

Il est très important que la raison pour laquelle vous réalisez cette bougie ne quitte pas votre esprit tout au long de sa conception.

 Visualisez, concentrez-vous vous sur les tenants et aboutissant de votre travail, car de là viens la clé de la réussite en Magie.

 Cette bougie est vraiment extraordinaire car elle peut également être utilisée en renforcement d’une bougie de couleur.

 Vous pouvez utiliser cette feuille de cire en l’enroulant autour d’une bougie de couleur que vous choisirez en fonction du rituel que vous souhaitez mettre en place.

 

Quelques astuces

 Comment faire ?

 

  Prenez un pinceau ou un coton-tige, trempez-le dans l'huile et enduisez votre bougie en allant du bas vers le haut si vous souhaitez apporter quelque chose ou faire grandir quelque chose (ex : succès, réussite, guérison, amour…). De haut en bas si vous souhaitez bannir, disperser ou chasser quelque chose ou quelqu'un (ex : maladie, malchance, mauvais esprit…).

 

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Je vous souhaite à tous une excellente semaine ainsi qu'une merveilleuse fête d’Ostara.
 Gaëlle

 

 
  La Coupe des Fées décline toute responsabilité quant à l’utilisation des articles faite par les utilisateurs. Nos produits ne remplacent ni la médecine ni les médicaments. Les informations thérapeutiques leurs étant associées sont données à titre purement indicatif des utilisations des pierres à travers les âges et les civilisations.