Suite à de très nombreux échanges avec différents praticiens ces derniers temps, j’ai souhaité vous faire part de deux techniques que j’utilise pour obtenir des indications de signes de nuisances chez une personne.

Les tests d’envoutement sont nombreux afin d’obtenir des indices d’une nuisance.

Mais je n’expliquerais ici que deux techniques simples (Le Test du charbon et le Test d’Alun) en exemptant volontairement ici le test de l’huile (qui de par sa nature reste trop facile à truquer et qui pourrais être utilisé par des personnes mal intentionnée).

Ces tests ne restent que subjectifs, et ne fournissent pas en soi une réponse formelle; ce ne sont que des indicateurs qui nous permettent d’étudier un phénomène de nuisance chez une personne.

On pratiquera de préférence l’après-midi ou le soir dans une pièce calme à la lumière des bougies. On fera asseoir confortablement le patient et on le laissera se détendre quelques minutes dans le silence. On déposera sur une table à proximité une pierre plate d’une certaine importance, ainsi qu’un chandelier garni d’une bougie blanche allumée.

On demandera à la personne objet de la vérification de visualiser les problèmes récents avec lesquels elle se trouve confrontée, puis on prendra une pastille de charbon ardent entre le pouce et l’index et on fera trois fois lentement le tour de la tête du patient, dans le sens des aiguilles d’une montre en partant de l’épaule droite.

A l’issue de cette manipulation, on maintiendra quelques instants la pastille sur le sommet de sa tête et ensuite en enflammera la pastille par le fond, en la maintenant au-dessus de la flamme de la bougie un court instant. Il convient de faire assez vite, car ces pastilles s’enflamment assez rapidement.

On pose ensuite la pastille (partie creuse vers le haut) sur la pierre ou l’encensoir et on laisse consumer jusqu’à l’obtention d’une surface de cendre grise qui ne tarde pas à recouvrir la partie exposée à l’air libre. Au bout de quelques instants (10-12 minutes), l’étude peut être commencée.

Si le test est négatif, la surface de la cuvette reste grise uniforme, la surface de la cendre est totalement neutre.

Si une influence est présente, la surface est marquée par des indices souvent très démonstratifs, occasionnés en apparence par des partie charbonneuses persistantes, formant un dessin, un symbole et très souvent représentant une scène ou un visage.

A la stupéfaction du patient, ces images sont quelques fois très réalistes et permettent dans beaucoup de cas d’identifier la personne représentée sur la surface de la cendre. Il arrive souvent que ce portrait soit aussi fidèle qu’une photo en noir et blanc.

Après quelques minutes, la combustion se poursuivant, l’image disparait. Il convient donc d’être très attentif. Il faut savoir que dans ce type d’expérience la représentation d’un symbole, d’une scène ou d’un visage ne constitue pas une identification de la source des problèmes ou d’un envoutement.

Si le sujet est inquiet pour une personne de ces connaissances, un parent, un enfant ou un ami, l’image de cette personne peut ainsi apparaitre. L’objectivité du subconscient n’est pas forcement maitrisable.

On devra donc analyser le symbole, ou l’image en tenant compte de plusieurs facteurs.

1- Le visage est inconnu, peut être symbolique. Il peut s’agir du personnage source de la nuisance, il peut s’agir également d’une personne témoignant des sentiments défavorables, mais n’ayant opéré aucune manœuvre de nuisance à l’égard du sujet.

2- Le visage est connu. Il peut s’agir d’un proche pour lequel le sujet conçoit une préoccupation, à moins que cette personne soit également victime de la même nuisance.

3- L’image est symbolique ou représente un « Glyphe » ou un signe bizarre. Il s’agit dès lors d’étudier ce signe pour tenter d’en comprendre la signification.

On fera bien dans ce cas d’essayer de le recopier en dessinant avec précision sur une feuille de papier pour en conserver le souvenir.

Il peut arriver que le dessin représente un organe, cela peut être l’indication que l’action se porte sur la partie du corps ou sur la fonction correspondante. A moins qu’il ne s’agisse de la manifestation d’une maladie. Il convient dans tous les cas de se montrer très circonspect et de ne pas prononcer un diagnostic hâtif. Seul un spécialiste intègre, possédant de l’expérience sera en mesure d’analyser ce type d’image. Je conseille d’utiliser cette pratique pour vérifier l’absence d’influence (ce qui est également limitatif, du fait que certaines techniques de nuisance échappent à ce test), plutôt que pour l’identification – à moins d’effectuer ce contrôle en présence d’un opérateur averti.

Si bien des personnes connaissances les vertus cicatrisantes de la pierre d’alun, peut en connaisse sont utilisation dans la détection de nuisances. L’alun était utilisé pour arrêter le sang des coupures de rasoir ou des petites blessures, car il possède des propriétés constrictives des tissus. On le trouve sous sa forme naturelle en bloc ou plus fréquemment en poudre.

Pour le test on utilisera la pierre d’alun de la même manière que le charbon. Après avoir cerclé par trois fois la tête du sujet, on mettra à fondre cette pierre sur une plaque de fer préalablement chauffée sur un réchaud, dans un four ou dans une cheminée.

Lors de sa fusion, le sel s’écoulera selon des règles imprévisibles. On arrêtera la fusion dès que l’amas sera étalé, on laissera alors refroidir et se solidifier (ce qui se fait en quelques minutes).

 L’étude des formes résultant de la fusion est assez surprenante. Elles évoquent des formes monstrueuses, des larves étranges, des personnages à peine ébauchés, parfois des organes...

Les amateurs de ces procédures, affirment pouvoir détecter plusieurs type d’influences.

Quoi qu’il en soit, l’utilisation de cette substance est moins adaptée à l’identification des causes qu’elle semble l’être au niveau des effets. Une bonne part des interprétations reste, de plusieurs points de vue assez subjectives, mais reste un indicateur.

PS: Protégez le fond de votre poêle avec un papier aluminium :)