Newsletter Octobre 2022

Bonjour à tous

L’automne est enfin là, une saison que j’apprécie énormément tant pour son calme que le magnifique spectacle que nous offre la nature avant de s’endormir, elle change chaque jour en se parant de rouge, d'orange et de jaune, une pure merveille qui nous rappel aux douceurs de l’Hiver.

A la fin de ce mois, nous allons nous préparer à fêter le nouvel an sorcier qu’est Samhain.

La nuit reprend doucement le dessus dans notre quotidien et cette saison nous invite à l’introspection et à la méditation.

Si ce Sabbat est associé à la mort, il est avant tout lié à la renaissance, il marque le temps des transformations profondes qui opèrent en nous et qui nous permettent d’évoluer Spirituellement.

Samhain nous permet de faire un point sur l’année passée et ainsi nous permet d’apprendre à devenir meilleur en faisant en sorte de se débarrasser des aspects négatifs de notre vie.

 

Ce mois-ci j’aborderais le sabbat de Samhain qui approche à grand pas, ses traditions et correspondances.

 

Gilles abordera le sujet du labyrinthe, son sens et ses symboles

 

Et enfin, Sébastien nous fera découvrir la méthode de consécration du sel.

 

Nous vous souhaitons bonne lecture de cette Newsletter ainsi qu’un Joyeux Samhain, que cette nouvelle année, vous apporte plein de belles choses, que les Dieux Anciens vous guident dans vos projets et éclairent votre chemin.

Sabbat de Samhain                                  (Par Gaëlle)

Le Sabbat de Samhain se déroule la nuit du 31 Octobre, et est connu par la plupart des personnes comme « veille de la Toussaint » ou encore « Halloween ». Mais cela est bien plus qu’une simple fête aux allures de carnaval ou une journée consacrée à fleurir les tombes.


Samhain est le plus connu des grands sabbats païens ; en effet cette fête sacrée est la plus importante des sorciers, car elle marque la fin du cycle, et le passage vers la nouvelle année ; un éternel recommencement symbolisant le cycle de la vie. C'est le nouvel an des Sorciers.

 

 Samhain, sabbat de feu.

Autrefois, les feux de Samhain étaient allumés sur toutes les collines des contrées Celtes dès le coucher du soleil. Ces feux servaient à remercier le Dieu pour la Troisième Récolte, à éclairer la nuit pour l'arrivée de la nouvelle année, à purifier l’espace sacré à la maison, et à servir de point central aux rituels.

 

 Sorcières épouvantails et citrouilles : Une nouvelle tradition.

Pourquoi cette ambiance carnavalesque en ce jour ?

Le jour de Samhaïn a pour particularité d’être la période de l’année où la séparation entre le monde des vivants et celui des morts est très mince ; c’est d'ailleurs la raison pour laquelle il s'agit de la nuit idéale pour toutes les pratiques de divination ou de communications avec les esprits.

 

Les Celtes pensaient que les morts revenaient sur Terre durant cette nuit, mais avec eux également toutes sortes de monstres et de créatures démoniaques. Afin de passer inaperçu auprès de ces derniers et ainsi ne pas s'attirer d'ennui, il était de coutume de se déguiser. Pour entrer dans les bonnes grâces des âmes, il était également recommandé de laisser de la nourriture devant sa porte en guise d’offrande pour qu’ils ne nous importunent point, pratique encore vivante de nos jours.

 

Dans certaines régions, il s'agit de dresser à table un couvert en plus, au cas où un étranger, un voyageur égaré, ou n'importe quelle âme frapperait à la porte à l'improviste, afin d'être ainsi prêt à l'accueillir dans sa maison et partager son repas avec lui. Une autre manière d'offrir de partager symboliquement son repas avec les disparus.
 Il était également recommandé de laisser une bougie allumée à la fenêtre pour guider les âmes sur le chemin du Royaume des Morts.

 

CORRESPONDANCES

Encens : Romarin, pin, pomme et patchouli

Arbres : Cèdre

Couleurs : Orange, noir, blanc et or

Chandelles : Oranges et noires

Pierres : Onyx, cornaline et jais, obsidienne, hématite, ambre, améthyste, pyrite, grenat, marbre, rubis

Planète : Pluton


L'origine de Jack o' lantern.

 

Les Citrouilles d’Halloween, appelées « Jack-o’-lantern » en Anglais sont de tradition écossaise. Dans les îles Britanniques, on utilisait communément des navets plutôt que des citrouilles.

 

 Ces citrouilles sont sculptées et illuminées de l'intérieur par une bougie, sont réputées faire peur aux mauvais esprits qui voudraient tourmenter les vivants, et guider les esprits qui viennent en paix, pour lesquels on dresse la table afin qu'ils puissent se restaurer.

 

Les Jacques à la lanterne doivent leur origine à un conte Irlandais "Jacques le radin"

 Jacques un homme chargé de péchés était tellement ivre une nuit que son âme a quitté son corps.

 

Lorsque le diable lui apparut pour la lui réclamer, Jacques le supplia de le laisser boire une dernière lampée.

 

Le diable accepta à condition de boire lui aussi.

 

 Jacques persuada le diable de se changer en pièce d'un sou afin de payer les boissons puis dessina prestement une croix sur la pièce emprisonnant ainsi le diable à l'intérieur.

 

 En échange de sa liberté le diable accepta de laisser Jacques tranquille durant une année de plus.

 

Lorsque le diable revint une année plus tard, Jacques réussi à le persuader de grimper à un pommier et traça une croix sur le tronc ; il obtint du diable la promesse qu'il ne l'importunerait plus jamais en échange de sa délivrance.

 

Cependant lorsque Jacques mourut, Dieu ne voulut pas le laisser entrer au paradis et il fut donc condamné à errer sur terre pour toujours.

 

Il supplia qu'on lui laisse une petite braise de l'enfer afin d'éclairer son chemin et pour plus de sûreté, il la plaça dans un navet évidé.

 

  

Le labyrinthe                                         (Par Gilles)

 Le labyrinthe évoque généralement un espace consacré aux difficultés, où une angoisse tétanisante ne peut que surgir face à cette apparente complexité. Vu les époques différentes et les civilisations fort dissemblables qui ont fait appel au labyrinthe, on peut émettre l'hypothèse que les interrogations qu'il suscite sont quasiment universelles, et ce quelles que soient ses limites « physiques », le support sur lequel il est tracé et son apparence première.

 

Dans son acception la plus large, le labyrinthe est une représentation du déroulé de l'existence émaillée de fréquents arrêts, de détours et de contours, de culs-de-sac, sinueux périples bourrés d’impasses, donnant la très nette sensation de s'égarer, indécis, face à une absurde infinité de possibilités tout juste bonnes à provoquer, à chaque nouveau pas que l'on fait, l'embarras, la confusion et la perplexité.

 

On se pose la question de savoir ce que l'on risque de perdre dans ce brouillard inextricable et inconnu dans lequel on se fourvoie d'instant en instant. Et l'on ressent la peur aussi, à laquelle s'ajoute l'angoisse de faire la rencontre mortelle avec le Minotaure enfermé dans le labyrinthe de Knossos, mis au point par l'architecte Dédale, créature fantastique mi-homme, mi-taureau, qui exige de devoir lutter contre ses propres peurs paralysantes. Thésée triompha-t-il victorieusement de ses plus profondes craintes ? Oui, nous explique le mythe.

 

Grâce à l'intuition divine dévidée par le fil d'Ariane, ce voyageur à la recherche de lui-même parvint à vaincre l'aspect animal de sa propre nature, puisque les épreuves et les obstacles qui l'invitèrent à la transformation, lui permirent l'accès à un nouveau soi. Parcourir le labyrinthe n'est donc pas autre chose qu'un rite de passage, à travers lequel on meurt symboliquement pour mieux renaître à soi-même.

 

Ce cheminement est d'autant plus complexe qu'il s'agit là d'un labyrinthe à choix multiples, face auxquels l'homme est seul. On explique la plausible étymologie du mot labyrinthe par le grec labris, qui désigne la hache à double tranchant, en ce que, à chaque pas où une décision doit être prise, on opte soit pour celle qui nous égarera encore davantage, ou bien pour celle qui nous rapprochera de notre délivrance, ce qui survient une fois qu'affranchi des perturbations du mental, l'on renoue avec sa nature divine.

L'inaccessibilité par laquelle se caractérise le labyrinthe poursuit l'objectif de rendre inatteignable l'objet de la quête qu'il implique, le labyrinthe supposant ainsi une défense face à l'importun, car l'accès en est aisé aux seuls initiés.

 

Aujourd'hui, alors que rien n'est plus facilité que d'obtenir ce que l'on souhaite sans effort ni dignité, le labyrinthe incarne le symbole de cette décadence, tant il est la représentation spatiale et physique de ce qu'est devenu l'esprit humain et les maladies mentales, toujours plus nombreuses, qui l'assaillent comme, autrefois, le Minotaure.

 

C'est le parfait symbole de l'existence même de l'Occidental et de la société morbide dans laquelle il vit. Autant dire que ce labyrinthe-là est une prison, non pas un lieu de réalisation. Il est à mille lieues des labyrinthes unicursaux, dont l'itinéraire fixé à l'avance assure au pérégrinant de ne pas s'y « perdre », sa progression étant attendue. On voit de beaux exemples de ces labyrinthes dans les cathédrales de Chartres et d’Amiens. Afin de brosser les choses à leur seule surface, on a souvent entendu que ces labyrinthes permettaient de réaliser le « pèlerinage sur place » qui se substituait à celui qu'il était alors de coutume d'effectuer jusqu'à Jérusalem. Paraît-il qu'il était courant de parcourir, à genoux et en priant, les 260 m de développement du labyrinthe de Chartres. Atteindre son centre par ce sentier spirituel, c'était une autre manière d'accéder au tombeau du Christ. Mais ces labyrinthes ne sont jamais que des emprunts, ayant pris modèle sur les caerdroia du pays de Galles et des Cornouailles, c'est-à-dire des labyrinthes de plein air creusés à même les tourbières.

 

On observe cependant chez tous un rythme pendulaire de balancier allant de gauche à droite et inversement, une nature centripète et centrifuge, en corrélation avec le rythme cosmique. Ce qu'en revanche l'on sait moins, c'est que ces labyrinthes qui n'en sont pas vraiment, étaient empruntés non pas en marchant, mais en dansant : ainsi faisait-on également en Chine et en Grèce. La progression à genoux, c'est bon pour les pénitents emplis de contrition, et notre propos n'a aucun rapport avec ce type de pratique. Au contraire, cette dance se devait d'être exécutée sans chaussures et sans esprit de punition, « pour que les pieds fussent en contact direct avec cette pierre, accumulateur des vertus du courant » tellurique affleurant en cet endroit précis, qui vient « nourrir » et vivifier l'initié, grâce au flux vital transfusant par le biais de ce labyrinthe dessinant un serpent.

 

Ainsi, le labyrinthe est-il un « programme » où l'homme vient mettre à jour ses « logiciels » et « se reprogrammer », en suivant, parfois même sans le savoir, les ondulations de la Vouivre : « suivre ce fil, c'est se relier à sa Source », c'est cheminer en direction de l'âme. Mais, avant d'y parvenir, il faut symboliquement descendre dans les entrailles de la Terre, c'est-à-dire dans les siennes propres afin d'y découvrir le centre vital, la place sacrée cachée à l'intérieur, car cheminer sur le labyrinthe équivaut à cheminer à l'intérieur de soi-même.

 

Du multiple, confus et indistinct, le labyrinthe fait accéder à l'Unité, mais jamais de façon directe : il retarde l’arrivée au centre, non pas pour mettre des bâtons dans les roues de l'impétrant, mais parce que sa progression relève du voyage initiatique, de l'épreuve durant laquelle il devra dépouiller son mental de toutes les passions, sensations, idées et autres émotions, afin de laisser la place à l'âme nue qui rencontrera la « mort » au bout du chemin. De cette involution soutenue par la dignité procèdent le retour à la matrice, à l'unité égarée, à l'illumination.

 

« L'homme parvenu au centre du labyrinthe, après l'avoir parcouru rituellement, après l'avoir ''dansé'', sera un homme transformé et, pour autant que je le sache, dans le sens d'une ouverture intuitive aux lois et harmonies naturelles […] qu'il ne comprendra peut-être pas, mais qu'il ressentira en lui-même », car comment imaginer ne pas mesurer en soi les effets d'une telle renaissance évolutive ?

 

Gilles

 


Consécration du sel (Par Sébastien)

Avant toute utilisation de votre sel en Magie, il faudra le consacrer et le bénir. Voici deux méthodes de consécration du sel, je vous laisse choisir celle qui vous convient le mieux.

 

Première Méthode :

Préparation :

Une nappe ou un drap blanc pour votre autel

4 soucoupes que vous disposerez aux 4 angles dans lesquelles vous disposerez dans chacune d’elle une bougie blanche.

Votre sel au milieu de l’autel.

Faites face à l’est, et placez votre bol de sel au milieu de la nappe. Faites une croix avec votre pouce sur votre ventre et dites :

« Par la terre et le corps, je vis. »

Même chose avec le cœur en disant : « Par l’eau et par l’âme, je crois. »

Puis au niveau des lèvres en disant : « Par l’air et le mental, je sais. »

Terminez par le front en disant : « Par la flamme et par l’esprit, je m’initie. »

Tendez les bras, les paumes des mains au-dessus de votre sel, et dites :

« Par les quatre éléments de la vie, sois béni. »

Tracez ensuite une croix latine et une croix de Saint André (en forme de X) dans le sel, et dites :

« Par les Quatre Gardiens, sois béni. »

 

  Deuxième méthode de consécration du sel :
Versez le sel dans une soucoupe, mettre les deux mains et brassez le sel avec les doigts en disant :

"Que le mauvais et le mal quitte ce sel"

Faites un signe de croix sur celui-ci, et ensuite bénissez le en disant :

"Je t'exorcise créature de la terre, pour qu'ainsi tu sois un sel purifié et que tu puisses protéger de tout le mal et de toute mauvaise influence".

Ensuite consacrez ce sel, en vous tournant vers l'Est et en disant :

"Sel béni, je te consacre à Dieu,
Seigneur Dieu, daigne bénir et sanctifier ce sel, afin qu'il me protège des toutes influences maléfiques et négatives, amen !".

 

J’espère de tout cœur que cette lettre vous aura plu et laissera un doux parfum de magie dans votre esprit.

 

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  Nous vous souhaitons à tous un excellent mois d'Octobre, ainsi que de très belles célébrations de Samhain.

 

 

 Gaëlle, Gilles & Sébastien

 

   

 

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